Dis-moi qui tu aimes et je te dirai qui tu es...
(Photo dans le magasin Lego de Clermont-Ferrand : choisis et contruis)
84 % des femmes disent aimer les hommes "machos" ! Je ne sais pas d'où sortent les chiffres avancés dans ces études... Un homme devrait donc être "viril", "protecteur", "rester un homme - un vrai - sans être violent ni misogyne" toujours d'après cette étude.
Bref, le mythe "Tarzan" (Christophe Lambert dans Greystoke...) a la vie dure, on dirait. Les femmes aimeraient donc le genre viril, musclé, sauvage, fort... et surtout peu bavard !! C'est là tout mon délire "plombier", vous l'avez compris ! Je surfe sur la vague du fantasme féminin...
(photo toutlecine)
Le mec viril véhicule l'image de la force et du "bon père". Il serait moins sensible et plus audacieux... Or, il en faut de l'audace pour faire un enfant, de nos jours !
Il y a un côté animal dans la séduction, le côté mâle et l'odeur de la peau de l'autre nous aimantent et nous animalisent...
L'autre type d'homme, c'est le rêveur, le romantique, attentionné, moins viril, qui assume sa part de féminité. Plus Johnny Depp ou Hugh Grant (4 mariages et un enterrement)... le mec plus féminin, dont on sent les fêlures...
(photo toutlecine)
Moi, j'ai testé pas mal de types d'hommes, en fait, pendant une période de ma vie. J'étais un peu "boulimique"... J'avais besoin de vérifier mon pouvoir de séduction, besoin de me prouver que j'étais finalement devenue une femme entre 2 phases "fantôme version plume." Je n'en tire aucune fierté.
J'ai aimé être aimée. Par des hommes extrêmement différents. Mannequin immense métis aux yeux verts, musicien musclé et rêveur, "manuel" adorable mais limite illettré, frêle laotien musicien, étudiant brillant et passionné, voisin doux et intimidé, ... aventures qui ne durent pas... je les poussais à me quitter sans beaucoup de ménagement... surtout ne pas m'attacher, pour ne pas être attachée... peur de perdre ma liberté... Certains ont su apprivoiser l'animal sauvage que j'étais. Un temps. Certains ont réussi à tenir même un an ou deux... avant de craquer et de me dire que j'étais folle... ce que je croyais bien volontiers.
Quelqu'un m'a demandé récemment combien d'hommes j'avais "eus" dans ma vie. J'étais bien embêtée pour répondre : pas assez de doigts pour compter, pi j'en ai oublié, en plus... J'ai répondu : "plus que mère Térésa mais moins que Madonna !" (enfin j'imagine !!)
Je vous rassure, je n'ai pas seulement joué le rôle de la "méchante", j'ai aussi bien pris ma part de souffrance, j'ai été trompée, trahie, abandonnée. Et je me suis perdue en croyant me chercher. Je n'en suis pas fière, j'aurais préféré rencontrer le Prince Charmant sur son cheval blanc. Je le cherchais, j'avais envie d'y croire, tout au fond de moi...
Puis une rencontre dans une troupe de théâtre. Des mois et des mois après ma sortie d'hôpital. Je n'étais plus la "plume" de 36 kilos... Le théâtre, ça créé un lien entre les comédiens. C'était un type brillant. Pas mon genre, pourtant. Trop petit. Pas assez musclé. Pas vraiment beau. Pas laid non plus. Mais drôle. Et intelligent. Jongleur de mots. Sensible. Bonne situation. Mon horloge biologique a fait le reste : je voulais devenir mère, moi. C'est horrible de dire ça, mais 5 ans avant je ne l'aurais même pas regardé, cet homme-là.
Bref, il a su m'apprivoiser, s'attacher à moi, me supporter, m'attacher et me garder prisonnière. Je me suis laissée enfermer dans ma tour de verre, ma longue chevelure blonde à la fenêtre... Raiponce, c'est moi ! On n'a même pas fait exprès, je me suis oubliée et ma famille a été quasiment la seule chose qui comptait...
Bref, reprenons le fil du sujet du jour.
Vous le savez bien, à 45 ans, on ne croit plus au Prince Charmant. Celui qui a toutes les qualités n'existe que dans notre imagination... On recherche la pièce de lego (d'où la photo !) qui correspondra le mieux à ce que nous sommes en tant que pièce de lego : celui avec qui se compléter, s'emboîter, s'imbriquer le mieux possible.
Comme je suis à la recherche de l'homme pile pour moi, celui avec qui je n'aurais pas peur de vieillir, celui avec qui je veux construire une belle histoire, brique après brique (de lego), je peux vous dire que mes critères ne sont plus les mêmes. Je ne veux plus d'hommes "bad boys" qui m'ont attirée à une époque, je ne veux plus d'hommes "mystérieux" (les secrets effraient, je veux un homme qui communique, qui se livre et parle de ses sentiments), je ne veux plus d'hommes machos tendance italiano vero (trop proches de mon père)... Je me visualise bien avec un mec qui serait l'opposé de mon ex-mari (grand, cheveux blonds-gris aux yeux bleus)... Je sais, on s'en fout, du physique, c'est l'âme qui compte, mais j'envisage quand même un méga-contraste !
Pi on s'en fout pas complètement, c'est quand même la première chose qu'on voit, l'enveloppe charnelle... Soyons honnêtes, un peu. Quand un homme répond "les yeux" à la question : "quelle est la première chose que vous regardez chez une femme ?"... ça me fait doucement sourire... S'ils étaient honnêtes, ils répondraient : "la chute de reins", ou "la taille de jean"... non ?
Revenons à nos moutons. Bah non, pas un "mouton", non, justement. J'en étais à une description et sa justification.
Pourquoi grand ? Peut-être inconsciemment pour le côté protecteur (je ne suis pas originale, les femmes préfèrent les hommes grands, à 80 %) et parce qu'il n'y a rien de plus sexy que de se mettre sur la pointe des pieds pour embrasser un amoureux...
Pourquoi les yeux bleus ? Pour plonger dans ses yeux comme dans une piscine... mais sans m'y noyer, hein, j'sais nager !!
Et vous, les filles, quels sont vos ressentis sur "l'homme idéal" ?
J'ai l'intention d'évoquer "la femme idéale", alors il faudra m'aider, hein, les gars et les filles ?!