L'important, c'est la dose.
Je vous ai déjà parlé des effets chimiques de l'amour, notamment du fait que les zones du cerveau activées sont les mêmes dans l'excitation amoureuse et dans l'excitation de la drogue.
L'important, c'est la dose.
Cette affiche vient du musée de minéralogie, à Ambazac, dans le limousin. J'adore les minéraux. C'est mon côté petit Petit Poucet, j'ai toujours mis des petits cailloux dans mes poches, pour éviter de me perdre. Bon, ok, ça n'a pas toujours marché. Je me suis souvent perdue. Dans des bras musclés et tendres à la fois. Dans les méandres de la vie. Dans des produits dangereux. Dans les villes. Dans des monstres. Dans des erreurs de parcours. Dans les labyrinthes de mes cauchemars. Ceux où je cours, hors d'haleine, poursuivie, perdue dans des chemins sans issue...
Je n'avais jamais été accueillie dans les bras d'un homme comme je le fus avec lui, dit Jeanne. Il m'a embarquée tellement loin de moi que plus rien n'exista pendant un moment. Je suis ensuite redescendue sur terre et il me souriait. J'ai eu le sentiment de l'avoir attendu si longtemps. Nous sommes ensemble depuis 40 ans, je ne l'ai pas quitté plus d'une journée durant toutes ces années. J'ai découvert avec lui le goût du désir. Il connaît mon corps bien plus que je ne le connais moi-même.
C'est beau, ça, non... ?
Une rencontre amoureuse devient une relation de couple lorsque le labyrinthe des trois histoires s'imbrique : celle de l'homme, celle de la femme (ou celles des deux femmes ou des deux hommes) et l'histoire de leur rencontre. Dans cette dernière, se logent leurs attentes, leurs partages, leurs désaccords, leurs désirs, leurs projets, leurs désillusions, leurs possibles, leurs concessions et leurs rapports de force... L'important, c'est la dose.
Sacré labyrinthe, où la course folle peut durer éternellement... Comme dans un cauchemar...