L'ex- belle-mère est encore en vie...
Je croyais avoir tiré un trait définitif sur mon ex-belle-mère avec le divorce.
J'en parlais sur ce lien avec beaucoup de gentillesse (si, si !) :
http://girlydivorce.canalblog.com/archives/2016/10/13/34404163.html
Et non !
J'ai eu droit au coup de téléphone sympa, celui qui nous réveille de notre premier sommeil... où on a tant de mal à replonger ensuite. Avec un message (sur mon répondeur) intéressant du style "bah on a été coupé, je vais rappeler sur ton portable, X".
Et oui, en plus, elle a oublié que ce numéro n'est plus celui de son fils mais seulement le mien !
J'ai eu droit à deux appels merveilleusement agréables. Vous savez, celui où on dit "Oui ?" et où on raccroche au son de votre voix... Dire "bonjour, je me suis trompée de numéro", ça lui aurait dévissé ses prothèses auditives, sans doute...
Quand je pense que mes parents ont déjà invité plusieurs fois mes enfants et leur père à déjeuner lorsque c'est son week-end de garde...
Je vais vous dire un truc immonde mais totalement assumé : elle peut trépasser, j'irai danser sur sa tombe les soirs de pleine lune...
Je n'irai pas à son enterrement. Aller à un enterrement en sautillant avec un grand sourire aux lèvres, ça ne ferait pas bien sur la photo de famille "éplorée"...
Même mes enfants ne seront pas tristes, ce jour-là, tellement elle les a ignorés. Forcément, il s'agissait de mes enfants... Ceux de la pestiférée-gauchiste-pas catho-artiste-écolo-pro-mariage pour tous... qui lui a volé son petit dernier et l'a obligée à distendre ce cordon omniprésent... et encore, on a échoué dans la mutation en Martinique !
Bah oui, les enfants, il faut les lâcher, un jour... Les laisser s'envoler loin de nous... Les laisser aimer qui ils veulent où ils veulent... non ?
Ma seule consolation, c'est que moi, quoi qu'il arrive, jamais je ne serai une belle-mère aussi moche qu'elle. Moche et re-moche.
Moi, je resterai belle et rebelle. Dingue. Scandaleuse. Perchée. Pas envahissante... Je ne ferai pas de chantage affectif avec mes garçons. Je ne leur pourrirai pas le jour de leur mariage s'ils se marient. Je ne leur donnerai pas des conseils à la noix à propos de leurs enfants s'ils en ont. Je ne les appellerai pas tous les deux jours. Je ne leur ferai pas le coup du malaise vagal pour rester quinze jours chez eux. Je les laisserai libres de leurs propres choix. Je les laisserai déplier leurs ailes.
Je sais, moi, qu'on ne fait pas le chemin à la place des gens. Chacun doit choisir sa vie.
Mes futures belles-filles ou futurs beau-fils peuvent être rassurés, je sais couper le cordon, moi... J'ai commencé il y a déjà longtemps.